Tout ce qui ne s'exprime pas, s'imprime
Rencontre avec la face immergée de l'iceberg
Parfois je perds espoir.
Face à l'inconnu.
Lorsque je questionne à nouveau le sens de mes actions.
Lorsque j'ai la sensation de voir mes objectifs reculer au fur et à mesure de mes avancées. Comme une ligne d'horizon que l'on atteindrait jamais.
Dans ces moments, c'est la mélancolie qui s'adresse à moi et qui réveille des doutes. Et quelques peurs.
Avant, j'avais honte de traverser ces états émotionnels. Je les rejetais. Je ne voulais pas les regarder en face et je redoublais d'énergie pour continuer à faire "Comme si...".
Comme si tout allait bien à l'intérieur.
Parce que c'est ce que je croyais devais faire. Pourquoi laisser la place à mes états d'âmes ?
Depuis toujours j'avais appris à réprimer mes émotions. Elles s'exprimaient seulement lorsque ça débordait. Ce qui créait de l'inconfort et renforçait la croyance que "si je rentrais en contact avec mes émotions, je perdais le contrôle".
Aujourd'hui, mon regard a changé.
J'accepte davantage d'être triste, ou en colère, ou d'avoir peur. Davantage, car il m'arrive encore parfois de me sentir en résistance face à mes émotions. J'accepte de mieux en mieux ces zones de friction intérieure. Et je les regarde.
Arrive le moment où je suis prête à sauter. Prête à écouter ces émotions qui me renseignent sur ce qui se passe en moi.
Leur permettre d'exister et leur accorder l'espace nécessaire réduisent la tension intérieure.
"Ce qui ne s'exprime pas, s'imprime."
En sophrologie, nous partons du corps, pour permettre aux sensations (parfois agréables, parfois désagréables) de s'exprimer et d'alléger la pression interne.
Le travail proposé par les exercices de respiration et les mouvements favorisent ce retour à soi en écoutant ce qui se passe en soi pendant cette pause que vous vous accorder.
C'est par ce processus, que l'on peut trouver du relâchement, de l'apaisement et se connecter à ses aspirations.
Céline